Peintre, graveur et céramiste, il étudia à l’École des Arts Décoratifs, puis aux Beaux-Arts dans l’atelier du maître Lecoq de Boisbaudran avec Rodin. À la fin de trois années à l’École d’Architecture, où il enseigna le dessin, il fut nommé Directeur de l’École des Beaux-Arts de Tours et Conservateur du musée de cette ville. A la fin de l’année 1870, la famille Cazin partit à Londres et s’orienta vers la production de céramiques. De retour à Paris, fin 1874, Jean Charles Cazin commença à exposer tout en produisant poteries et émaux sur les conseils d’un artiste de Sèvres, le peintre Houry. S’ensuit la période de la Seine-et-Marne. Comme Millet, Cazin est inspiré par les personnages de la campagne, reprenant les vieux thèmes de l’histoire sacrée, et les montrant dans les milieux familiers de la vie quotidienne. Il fut un véritable maître de la peinture française, qui obtint une certaine célébrité outre-Atlantique suite à une exposition à New-York en 1893.
Jean-Charles Cazin était le beau-frère du peintre Arthur Heseltine et c’est par lui qu’il vint à Bourron après avoir séjourné à Chailly, puis à Achères-la-Forêt. Il résida aussi régulièrement à Recloses.
