L’origine de la collection
Au XIXe siècle, Bourron et Marlotte – qui fusionneront en 1919 – ont accueilli en grand nombre d’artistes, tels Auguste Allongé, Eugène Ciceri, Olivier de Penne, Arthur Heseltine ou encore Armand Point, sensibles aux charmes de ces villages en bordure de forêt. En 1906, Charles Moreau-Vauthier, peintre et historien de l’art, fait appel à la générosité de ses amis afin de rassembler dans la mairie des œuvres d’art accessibles à tous. C’est ainsi que le «petit musée» de la mairie voit le jour en 1907.
Un musée vivant, fidèle à l’esprit de son fondateur
Depuis sa création, le musée ne cesse de s’enrichir, grâce aux dons de collectionneurs privés et d’artistes ayant leur atelier dans le village ou y exposant leurs œuvres. La collection, qui comptait soixante-dix œuvres à l’origine, en abrite aujourd’hui plus de cinq cents : peintures, pastels, aquarelles et dessins, sculptures, estampes, céramiques et arts décoratifs. L’essentiel de la collection couvre une période allant du début du XIXe siècle à aujourd’hui. Plus de 170 artistes y sont représentés.
Des oeuvres de première importance
Deux œuvres de la collection sont classées à l’inventaire des monuments historiques : La fille de Jephté, peinture de Henri Lehmann, présentée au Salon à Paris en 1836, et L’espérance et la douleur, important fusain d’Armand Point, artiste de Bourron-Marlotte, classé en 2017.
Un témoin de l’histoire du village
Au-delà de son intérêt artistique, la collection de la mairie-musée constitue un témoignage précieux sur l’histoire de Bourron-Marlotte : un grand nombre des œuvres représentent des personnes du village, des rues, des maisons ou des lieux emblématiques du bourg, ainsi que des sites de la forêt voisine (la Mare aux Fées, la Gorge-aux-Loups…).